Bonjour à tou-te-s !
Je suis l’humain du chat blanc, et si je reprends la main sur ce blog, vous l’imaginez certainement, ce n’est malheureusement pas pour vous annoncer de bonnes nouvelles…
Depuis plusieurs mois Seznec n’était plus très en forme. Le régime croquettes – courgettes donnait de bon résultats, mais au printemps nous avons remarqué une accélération de la perte de poids chez Seznec, doublée d’une légère perte d’appétit.
Une consultation vétérinaire a révélé qu’il avait plusieurs kystes sur le foie, dont un qui comprimait probablement l’estomac, expliquant la perte d’appétit.
Les kystes ont été ponctionnés, sans garantie qu’il ne se rempliraient pas de nouveau, et surtout sans idée du délai de répit que cela donnerait.
Une ablation des dits kystes n’était pas forcément sans risque, sur un vieux chat souffrant déjà d’une légère insuffisance rénale.
Un traitement médicamenteux a été mis en place, qui a boosté le métabolisme de Seznec, et lui a redonné de l’appétit. Évidemment il fallait ruser un peu pour lui donner le médoc, mais concassé et mélangé à de la pâtée, ça passait tout seul.
Les vétos nous avaient prévenus, Seznec a été tellement bien boosté qu’il a soudainement eu des envies d’aller se promener dehors, sur la pelouse de l’immeuble. Ce que nous lui accordions volontiers, l’endroit étant à peu près sans aucun risque pour lui (et puis, plus jeune, il avait autrement vadrouillé dans la campagne autour de chez mes parents).
Nous avons même pu partir quelques jours en vacances, sans inquiétude : Seznec restait à Nantes, gardé par ma maman et une amie qui passait régulièrement.
Et puis début août, Seznec a de nouveau perdu l’appétit. Fait nouveau, il s’est mis à refuser la pâtée dans laquelle nous cachions le médicament miracle. Et petit à petit, il s’est mis à refuser toutes les « friandises » dans lesquelles nous cachions le dit médicament.
Il a probablement recommencé à perdre du poids, et surtout sont apparus d’inquiétants signes de fatigue. Il avait, par exemple, plus de mal à remonter les quelques marches menant à l’appartement, quand il rentrait de ses promenades sur la pelouse.
L’école vétérinaire étant fermée durant le mois d’août, nous avons surveillé tout ça de près, et nous avions prévu d’aller en consultation là-bas dès que possible.
Hélas, alors même que le midi il tentait encore de voler du poulet dans un plat posé sur la table, l’état de santé de Seznec s’est soudainement dégradé dans l’après-midi du lundi 20 août.
Il vomissait, buvait, re-vomissait… et tenait à peine sur ses pattes. Les urgences vétérinaires ont suggéré d’observer comment cela évoluait avant de venir en consultation (ce qui était toujours très stressant pour Seznec).
Le mardi, les choses n’allaient pas mieux, il se déplaçait à grand peine, ne mangeait plus, et surtout ne buvait plus.
La mort dans l’âme, et sur le conseil des urgences vétérinaires, nous avons pris rdv pour une euthanasie, le lendemain après-midi seulement (la clinique spécialiste des chats que nous avions choisie est très sollicitée).
Seznec n’a pas tenu jusque là ; après quelques épisodes agités et éprouvants pour lui, il nous a quittés le mercredi au petit matin.
Après une tentative de vomissement, sa respiration s’est affaiblie progressivement et il est parti avec les premiers rayons du soleil.
Il ne donnait pas de signes de souffrance mais il était visiblement épuisé.
Au même moment, mon ami Thierry réalisait cette photo du lever du soleil. C’est l’image que j’essaye de garder de ce jour, pour compenser le souvenir de ce triste matin.
Ayant eu le temps de lire sur internet quelques expériences pas joyeuses à propos de l’incinération des animaux domestiques, nous ne pouvions nous résoudre à apporter la dépouille de notre chat chez un vétérinaire, pour qu’elle finisse ainsi.
Contactés dans la journée, des proches ont accepté que Seznec soit enterré dans un coin de leur terrain. Nous nous sommes alors mis en route, et avons fait deux heures de route pour nous rendre au cœur de la Bretagne.
Seznec repose maintenant à l’abri d’une petite haie, sous un beau hêtre pourpre.
Et un mini menhir a été dressé là, en son hommage.
Pendant que les chats de la maison, qui sentaient bien que se passait une chose inhabituelle, sont venus nous réconforter.
De Seznec nous garderons l’image d’un chat très indépendant – un vrai breton élevé par un normand ! – au caractère pas toujours facile, mais tellement attachant. Comme peuvent l’être à peu près tous les chats…
Adieu mon gros pépère, après ces 17 années de vie commune tu vas sacrément nous manquer… :((